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Quel budget prévoir pour partir en stage au Canada ?

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Réaliser un stage dans le pays de la feuille d’érable est un bon moyen d’acquérir une expérience professionnelle sans égal. Comme tout départ à l’étranger, le stage au Canada nécessite la détermination d’un budget. Vol, hébergement, transports en commun, santé ou encore loisirs… Revue des postes de dépenses à prévoir à Toronto, Vancouver, Ottawa, Montréal ou encore Québec.

Comment calculer son budget ?

Le Canada est une destination de choix pour tout candidat au stage à l’étranger. En effet, la qualité de vie, son cadre dépaysant et les opportunités professionnelles sont les atouts du pays du caribou. La possibilité d’apprendre l’anglais – ou de parler français dans la province de Québec – et la proximité avec les Etats-Unis sont d’autres avantages à choisir le Canada. C’est ce qui rend le pays si attractif aux yeux des 103 967 Français expatriés outre-Atlantique et enregistrés en 2017. Le pays se classe ainsi à la sixième position des pays privilégiés par les ressortissants français.

Le coût de la vie sur place dépendra de plusieurs facteurs, notamment du caractère rémunératoire du stage. En effet, un stagiaire qui touche une indemnisation pour son travail temporaire aura plus de facilité à déterminer un budget de facto moins lourd à porter. Au Canada, la majorité des stages sont non-rémunérés. La législation locale n’impose pas, comme en France au bout de deux mois, la compensation financière d’un stage. En revanche, des entreprises offrent des rémunérations allant de 250 à 700 dollars canadiens par mois. Ce qui équivaut à une fourchette comprise entre 165 et 465 euros de revenus mensuels.

Le budget pour partir en stage au Canada dépend grandement du train de vie adopté par un stagiaire. Ce dernier peut se montrer radin, économisant la moindre petite pièce, ou plutôt dépensier. Tout dépend des ressources dont il dispose au moment de partir. Un stage au Canada est aussi la possibilité de voir de ses propres yeux les impressionnantes chutes du Niagara ou le parc national de Banff. Il ne faut pas perdre de vue qu’un stagiaire aura forcément des dépenses liées aux activités de loisirs ou de tourisme pratiquées. Quoiqu’il en soit, il est vivement recommandé de calculer son budget à l’avance, afin de faire face au moindre imprévu. Le comparateur Le Coût de l’expat permet de mieux cerner son budget en fonction des dépenses prévues.

Les cinq principaux postes de dépenses

  1. Les billets d’avion aller/retour
  2. L’hébergement canadien
  3. Les transports en commun
  4. Les consultations médicales
  5. Les différents loisirs

Les billets d’avion aller/retour

Une fois qu’il aura trouvé son stage au Canada, l’étudiant ou le jeune diplômé devra s’orienter vers l’achat des billets d’avion aller et retour. Vancouver, en Colombie-Britannique, se situe à dix heures de la capitale française. Le budget peut ainsi vite exploser. Il est essentiel de comparer les tarifs pratiqués par les centaines de compagnies de vol. Des comparateurs de vol en ligne existent pour optimiser au mieux son budget. C’est le cas de Kayak, Liligo ou encore Skyscanner. Par exemple, il faut compter près de 445 euros pour deux billets d’avion pour un vol Paris-Toronto. Entre Lyon et Montréal, le coût pour deux billets représentera près de 580 euros. Un vol aller-retour en partance de Marseille et à destination de Vancouver peut s’élever à 950 euros. Il est donc important de s’y prendre à l’avance, privilégier un départ en semaine et opter pour une ou plusieurs escales.

L’hébergement canadien

D’après le gouvernement local, « la plupart des Canadiens consacrent entre 35% et 50% de leur revenu au logement ». L’hébergement constitue donc le principal poste de dépense d’un stage au Canada. Pour réussir son stage, un étudiant doit se tourner vers un logement confortable, qui lui plaît, sans se ruiner. Fuyez les hôtels ou les grands appartements en plein centre-ville. Il n’est pas utile de se saigner financièrement pour un hébergement temporaire. La colocation ou l’hébergement en famille d’accueil sont les meilleures solutions pour s’immerger au mieux sur les terres canadiennes. En règle générale, le logement au Canada est moins cher que les prix de l’immobilier parisien. En témoigne le loyer de 450,72 euros demandé à Montréal (contre 783,82 euros à Paris). Seules Vancouver et Toronto se rapprochent des prix pratiqués dans la capitale.

Les transports en commun

En ville, le Canadien se déplace essentiellement en transports en commun, à vélo ou à pied. Optimiser son budget revient à réduire ses coûts de trajets domicile-stage. Afin de moins dépenser, il est recommandé de trouver un logement tout proche de son lieu de travail. Par défaut, il est essentiel de se tourner vers des zones idéalement desservies par les transports en commun. A Paris, le pass Navigo a dépassé les 75 euros depuis le 1er août 2017. A Toronto, les stagiaires devront s’attendre à payer plus cher (96,15 euros). Ce qui n’est pas le cas des villes de Vancouver (62,51 euros) et de Montréal (55,72 euros), dont le pass mensuel est réputé moins cher. Dans la ville de Québec, le tarif d’un pass mensuel coûte 57,08 euros en moyenne. Ce qui le rapproche du prix du même service à Lyon (59 euros).

Les consultations médicales

Un touriste, un travailleur ou un stagiaire doit souscrire à une assurance maladie pour éviter le moindre imprévu médical. C’est à souhaiter à personne mais les petits – ou gros – problèmes de santé peuvent intervenir à tout moment. Le Canada ne peut pas se targuer, comme son voisin américain, d’être champion du monde en matière de prix des consultations médicales. En revanche, le Canada demeure bien loin des 25 euros demandés par un généraliste en France. Il faut compter près d’une centaine de dollars canadiens, soit environ 65 euros pour une consultation bénigne pour de la fièvre, des maux de gorge ou encore un rhume.

Les différents loisirs

Randonnée, cinéma en plein air, visite de centres anciens ou de musées publics, les activités gratuites ne manquent pas à Ottawa ou à Toronto. Mais, elles limitent le potentiel touristique canadien. Un circuit des plus beaux sites de Québec en bus est accessible à partir de 28,10 euros. Pour des sensations fortes, un tour d’hélicoptère au-dessus des immanquables chutes du Niagara reviendra à près de 90 euros. Pour les plus gros budgets, un tour des aurores boréales dans le Yukon pendant quatre jours au départ de Vancouver est possible. Il en coûtera la modique somme de… 1500 euros avec les vols aller et retour compris. Pour les amateurs de cinéma, les salles obscures canadiennes sont moins chères qu’en France. Une place de cinéma coûte en moyenne 8,53 euros outre-Atlantique quand son prix peut dépasser la dizaine d’euros dans l’Hexagone.

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